Backstage : Dans les coulisses de Dirty Dancing on stage

Publié le : 18 février 20196 mins de lecture
« Nobody puts Baby in the corner ! ». Dirty Dancing, le film mythique, enfin sur scène ! Si vous l’avez raté à Bruxelles, jetez un oeil en coulisse !

Nous avons rencontré Penny, Johnny et Baby, les personnages principaux du film, lors d’un petit passage en coulisse, ainsi que Karl Sydow, producteur. Voici ce qu’ils nous ont confié…

Comment vous est venue l’idée de faire de Dirty Dancing une comédie musicale ?

Karl Sydow : C’est bien là où commence l’histoire. « Dirty Dancing on Stage » n’est pas vraiment ce qu’on appelle une comédie musicale, mais plutôt une représentation. Les personnages ne chantent pas pour s’exprimer l’un à l’autre, mais la musique est très présente, car c’est avant tout un film où la danse prime. Dirty Dancing a été écrit par Eleanor Bergstein qui avait envie, après la sortie du film en 1987, de pouvoir l’exporter « on stage ». C’est toujours difficile de réaliser ce genre de projet parce que les gens sont souvent sceptiques lorsque l’on donne une représentation tirée d’un bestseller comme Dirty Dancing. Puis il est possible de regarder le film sur tous les supports aujourd’hui alors la question de savoir si les gens payeraient pour le voir sur scène se posait aussi. Mais finalement c’est tellement une autre expérience, c’est du live après tout ! C’est en 2004 qu’une équipe m’a approchée pour me convaincre de lancer ce projet et pour obtenir les droits de pouvoir exporter le film sur scène. Puis il faut vendre aux différents théâtres la représentation, ce qui n’a pas toujours été facile. Tout ça prend beaucoup de temps, mais ça vaut le coup quand on voit le résultat aujourd’hui !

Vous retrouvez-vous dans vos personnages respectifs ?

Claire Rogers (Penny) : Mon personnage est celui que je préférais déjà étant toute petite. C’est une femme forte et sensible à la fois. Elle a pour passion la danse, ce que je fais également depuis mon plus jeune âge en passant par la Royal Ballet School, Central School of Ballet et le Millennium Musical Theatre College. Penny passe par une rupture amoureuse et je pense que n’importe qu’elle femme peut comprendre et se retrouver dans ce personnage.

Gareth Bailey (Johnny): Johnny c’est un peu le bad guy alors que quand on creuse un peu, c’est un grand coeur. Je peux m’identifier à ce personnage parce qu’à l’époque de l’école, j’étais le grand brun mais je prenais des cours de danse à côté des cours, ce qui adoucit au final ma personnalité.

Vous traversez le monde entier pour présenter cette performance, qu’est-ce que ça fait ? Les ambiances sont-elles différentes ?

Roseanna Frascona (Baby/ Frances): C’est impressionnant. On n’a pas toujours le temps de faire un tour dans la ville où l’on est. Pour ma part je suis déjà venue à Bruxelles et j’aime beaucoup. Les gens sont calmes, mais en même temps l’ambiance y est dynamique. Dans d’autres pays, comme le nord de l’Angleterre, l’ambiance est électrique ! On est passé de l’Asie, à l’Australie, à l’Europe et c’est toujours nouveau. Certains publics se lèvent et dansent même !

Quelle est la partie la plus dure, celle qui vous a demandé le plus de travail ?

Claire Rogers (Penny) : les danses ! Alors que je viens d’un milieu de la danse, Roseanna vient du métier d’actrice.

Roseanna Frascona (Baby/ Frances) : J’ai donc dû apprendre à danser. Claire a été d’une aide précieuse, car elle m’a guidée et soutenue pendant toutes ces séances.

Une journée type en tournée ?

Claire Rogers (Penny) : C’est surtout beaucoup de répétitions. C’est un travail d’équipe et l’on doit pouvoir s’améliorer constamment, surtout au niveau des « lifts » qui sont les moments clés des différentes danses et de ce spectacle. Le sommeil est aussi très important parce que c’est très physique comme métier et il faut pouvoir être en forme pour les répétitions.

Roseanna Frascona (Baby/ Frances) : C’est aussi pouvoir gérer son temps entre les répétitions, les amis et la famille qui sont loin de vous, puis visiter la ville où le spectacle se donne, ce qu’on fera sûrement à Bruxelles !

Quelle est la partie du spectacle que les publics préfèrent ?

Karl Sydow : Les scènes mythiques telles que les « lifts » dans le lac ou encore la danse finale sur « The Time of My Life », ce sont les moments clés du spectacle où le public interagit souvent le plus en chantant avec la musique.

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